Par ses dimensions, ses formes élégantes, par sa majesté, sa vitalité, par ses vertus de protection et de guérison, l'arbre était tout désigné pour occuper une position centrale dans la symbolique traditionnelle, dans la pensée religieuse et dans la langue des poètes. Il est un signe clef dans la conception sacrée du symbolisme et une figure fondamentale de l'iconographie universelle.
La sagesse populaire n'a pas oublié que toucher du bois éloigne les maléfices. Et n'est-il pas dit que quiconque a planté un arbre n'a pas vécu en vain ?
L'arbre est le bois, la materia prima par excellence. En puissance, il contient la forêt tout entière, si chère à l'âme humaine, temple naturel magique et enchanté, pour les uns, espace de vagabondage, pour les autres, richesse essentielle à préserver intègre pour les uns et les autres.
" Arbre d'Apollon " : le laurier - " de Cybèle " : le pin - " de Minerve " : l'olivier... Arbres de Mai, arbres de la liberté, arbres de Noël... Arbres du Paradis aussi : " Arbre de Vie " - " Arbre du Bien et du Mal ", lié au serpent et produisant le " fruit défendu "... Arbre du Monde encore, Arbre de la Croix, symbole de mort et de résurrection. La richesse sémantique de l'arbre est extrême.